Comment ?
A travers un réseau de 4 observatoires allant de l’antarctique au milieu subtropical les populations de 32 espèces de prédateurs supérieurs sont suivies. Les informations individuelles à long terme, associées à des études annuelles, notamment sur l’écologie alimentaire des espèces, sont utilisées pour comprendre les processus par lesquels le climat affecte les écosystèmes marins et pour faire des prédictions sur les futurs effets des changement climatiques. Le programme intègre également les paramètres liés aux pêcheries afin de proposer des mesures de conservation.
Où ?
Au sein des trois districts austraux de la réserve naturelle des Terres australes françaises, et jusqu’en Antarctique, en Terre Adélie
La composante observatoire du projet suit l’abondance des populations, le devenir des individus marqués ainsi que leur répartition et leur abondance en mer, les niches trophiques et les charges en contaminants, depuis plus de 60 ans pour certaines populations. Des études axées sur les processus sont menées pour comprendre comment l’environnement physique, la distribution et la disponibilité des proies influent sur le comportement d’alimentation, la distribution et la condition physique des individus, les traits démographiques et la dynamique des populations.
Les études portent aussi sur l’adaptation des prédateurs marins face au changement climatique par le biais de la plasticité phénotypique ou de la micro-évolution, ainsi que sur les interactions entre espèces (relations prédateur-proie, démographie multi-espèces, synchronisation) pour mieux comprendre la diversité, la structure et la dynamique des communautés des prédateurs marins supérieurs.