C’est en présence de Charles Giusti, préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et du général Yves Métayer, commandant supérieur des Forces armées de la zone sud océan Indien (FAZSOI), que l’équipage A de L’Astrolabe, sous le commandement du capitaine de frégate Antoine Fresnais de Coutard, est rentré au Port à La Réunion après cinq mois et demi de mission de soutien logistique antarctique (MSLA) Ce fut l’occasion pour les autorités de rappeler à la presse toute l’importance de cette mission, coordonnée et réalisée au profit de l’Institut polaire français (IPEV), pour assurer le fonctionnement et la relève de la base française de Dumont-d’Urville, située dans le district de terre Adélie administré par les TAAF.
Propriété des TAAF et mis en œuvre et entretenu par la Marine nationale, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat conclu entre les TAAF, la Marine nationale, et l’IPEV
Durant l’été austral, le navire assure 5 rotations (MSLA) vers la terre Adélie et la base Dumont-d’Urville dans le cadre de sa mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA) : transport de fret, de carburant et de passagers depuis Hobart, en Tasmanie.
Cette année, une 6e rotation exceptionnelle fut effectuée au profit de l’Australian Antarctic Division (AAD) afin d’assurer le ravitaillement et la relève de la station scientifique australienne Macquarie, au sud-est de la Tasmanie. L’Astrolabe va maintenant, et jusqu’à la fin de l’hiver austral, reprendre des missions de souveraineté et d’action de l’État en mer (AEM), en zone sud océan Indien et notamment dans les eaux des TAAF.
Le territoire des TAAF s’étend sur un important gradient latitudinal, depuis le 13e parallèle sud (avec les îles Éparses) jusqu’au 66e parallèle sud (avec la base Dumont-d’Urville, en terre Adélie), en passant par les îles Australes (Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam). L’ensemble de ces territoires représente 2,3 millions de km2 d’eaux sous juridiction française (eaux territoriales et zones économiques exclusives – ZEE), ce qui donne à la France la deuxième emprise maritime au monde après celle des Etats-Unis.
