Bien que les pays et territoires d’outre-mer (PTOM) ne fassent pas partie intégrante de l’Union européenne (UE), ils demeurent associés à celle-ci et collaborent sur de nombreuses thématiques, notamment les questions de préservation de l’environnement. Si les PTOM sont caractérisés par une grande diversité économique, géographique ou juridique, ils font néanmoins face à des défis communs liés à leur insularité et l’importance de leur domaine maritime.
Les PTOM recouvrent une zone économique exclusive de plus de 17 millions de km², soit le plus grand espace maritime au monde. Les océans revêtent donc une importance stratégique particulière pour ces territoires. Quatre des dix plus grandes aires marines protégées de la planète sont dans les PTOM, dont la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises et son périmètre de protection qui constituent ensemble la plus vaste de ces quatre AMP avec 1,6 millions de km².
Les océans sont également devenus un élément central de l’agenda international et seront au cœur des discussions de la Conférence de Santiago de 2019 sur les changements climatiques (COP 25) ainsi que la Décennie des Nations Unies des sciences océaniques pour le développement durable (2021-2030).
Dans ce contexte, une conférence dédiée aux océans s’est tenue cette semaine à Bruxelles, organisée par l’association des Pays et Territoires d’Outre-Mer (OCTA). Rassemblant 22 PTOM, l’OCTA a vocation à promouvoir des positions communes des PTOM pour le développement durable auprès de l’UE à travers la coopération, le renforcement des capacités et la communication.