Les Terres australes et antarctiques françaises développent déjà de nombreux partenariats avec le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, mais plutôt dans des domaines scientifiques. Le lien étroit qui existe entre les activités de recherche et la mission de conservation de la biodiversité confiée aux TAAF amène également la collectivité à héberger ou co encadrer chaque année des étudiants en master ou en doctorat sur des thèmes de recherche appliqués à la conservation de l’environnement.
L’accueil d’une exposition coproduite par les TAAF au sein d’une « BU », un lieu universitaire traditionnellement dévolu à la recherche et à l’apprentissage, en est une nouvelle expression. Place ici aux sciences humaines, à travers une exposition documentaire et archéologique qui relève tout à la fois de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie ou encore de la géographie.
Cet accueil va permettre à un public encore plus large d’accéder gratuitement aux résultats de plusieurs années de recherches d’une équipe pluridisciplinaire placée sous la responsabilité scientifique de Max GUEROUT du Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN), et Thomas ROMON de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP).