La matière première de cette installation est composée de scans tridimensionnels, de numérisations par photogrammétrie, de fragments de paysages capturés dans des environnements géographiques très éloignés les uns des autres : l’Himalaya, l’îe de La Réunion, le Nigeria, et également l’archipel subantarctique de Kerguelen. Simon Rouby a pu se rendre sur ce district des TAAF en 2018, pour une durée de cinq mois, dans le cadre de la résidence de création « L’Atelier des Ailleurs 4» (ADA 4) proposée par la Direction régionale des affaires culturelles de La Réunion et les Terres australes et antarctiques françaises, et mise en œuvre par le Fonds régional d’art contemporain..
Les données numériques récoltées à ces occasions sont exploitées par l’installation à la fois sous la forme de projections sur une série d’écrans panoramiques, et d’objets imprimés en 3D et en couleur, comme autant de preuves archéologiques de l’existence physique des lieux décrits.