Depuis la fin du mois d’octobre 2024, la faune sauvage des archipels Crozet et Kerguelen, dans les Terres australes et antarctiques françaises, est touchée par une épizootie de type grippal qui génère une surmortalité au sein de plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères marins: principalement des éléphants de mer et des manchots royaux mais également des labbes subantarctiques, des cormorans de Kerguelen, des goélands dominicains, des albatros hurleurs, des manchots papous et des damiers du Cap.
Depuis la fin du mois d’octobre 2024, la faune sauvage des archipels Crozet et Kerguelen, dans les Terres australes et antarctiques françaises, est touchée par une épizootie de type grippal qui génère une surmortalité au sein de plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères marins: principalement des éléphants de mer et des manchots royaux mais également des labbes subantarctiques, des cormorans de Kerguelen, des goélands dominicains, des albatros hurleurs, des manchots papous et des damiers du Cap.
En complément des premières analyses réalisées en décembre 2024 sur des échantillons prélevés à Crozet, qui avaient conclu à la présence de la forme HS hautement pathogène clade 2.3.4.4b de l’influenza aviaire HSN1, le laboratoire national de référence de l’ANSES à Ploufragan (Côtes d’Armor) vient de confirmer que la surmortalité de la faune sauvage constatée à Kerguelen est également imputable à ce pathogène.
Depuis le début de l’épizootie, les Terres australes et antarctiques françaises ont mis en place, avec l’appui de l’Institut polaire français (IPEV), des mesures renforcées de protection des personnels et de biosécurité sur les deux districts, notamment: accès aux colonies limité aux opérations de suivi épidémiologique et aux opérations liées à la sécurité des bases, port d’équipements de protection individuelle et protocoles renforcés de désinfection du matériel.
L’ensemble de ces mesures ont été définies en lien étroit avec les membres de la cellule d’expertise épidémiologique composée de représentants de l’ANSES, de Santé publique France et des réseaux de surveillance épidémiologique au niveau national (le réseau SAGIR piloté par l’Office français de la biodiversité et le réseau national d’échouage piloté par l’observatoire PELAGIS du CNRS). Elles resteront applicables aussi longtemps que nécessaire.
Une veille renforcée est également maintenue sur les districts d’Amsterdam et de terre Adélie où, à ce jour, aucun cas suspect de mortalité n’a été détecté.
Télécharger le communiqué de presse : 2025 01 08 CP Grippe IAHP Confirmée à Kerguelen